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Le petit épeautre de Haute Provence

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La zone de production du petit épeautre de Haute Provence se situe aux confins des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte d’Azur et de 4 départements : la Drôme, les Alpes de Haute Provence, les Hautes Alpes et le Vaucluse.

La Haute Provence est située au sud-ouest de l’Arc Alpin, elle forme un ensemble rude et désordonné, sans grandes lignes directrices. Elle est constituée d’une alternance de vallées, de plateaux séparés par des montagnes. On voyage d’une vallée à l’autre en passant par des cols.

De nombreux cours d’eau prennent leurs sources dans les montagnes de Haute Provence : la Nesque, le Calavon, le Largue, le Jabron, la Méouge, l’Ouvèze, l’Eygues, la Drôme… ces rivières se jettent à l’Ouest dans la vallée du Rhône et à l’Est dans la vallée de la Durance.

Bien que géographiquement très variée, la Haute Provence se caractérise essentiellement par son altitude qui entraîne de rapides variations au climat méditerranéen : un été chaud et sec qui correspond exactement au besoin de la plante pour avoir une maturité saine, un hiver froid nécessaire pour la vernalisation, un printemps tardif qui répond parfaitement à la longue période végétative de la culture et surtout favorable à la constitution des grains et de leurs réserves.

Les sols les plus riches sont de préférence consacrés à la production fourragère dans les fonds de vallée. Le petit épeautre est traditionnellement cultivé sur des sols pauvres au même titre que les lavandes ; l’affleurement rocheux très fréquent et le chargement en pierre, confèrent un faible pouvoir de rétention en eau et en éléments fertilisants des sols.
La délimitation de la zone se fait donc sur une unité géographique cohérente et homogène aussi bien d’un point de vue climatique que pédologique. Le critère d’altitude est retenu, les parcelles doivent se trouver à plus de 400 mètres.

Avec ces conditions pédoclimatiques, seule une céréale avec des caractéristiques de rusticité, éprouvé depuis plusieurs millénaires, a su se développer et persister dans ce contexte très particulier et difficile tout comme la lavande. Ces deux espèces bien adaptées à la Haute Provence constituent les seules valorisations possibles de ces sols dont l’équilibre et la pérennité sont interdépendants.

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http://www.petitepeautre.com/petit-epeautre/la-haute-provence/

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